Les « Kinder ». Décembre 1938
Der Kindertransport
Arrivée à Harwich du premier transport d’enfants juifs allemands, « Kindertransport » le 2 décembre 1938. Le gouvernement anglais avait autorisé les adolescents âgés de 5 à 17 ans à entrer dans le pays. 200 enfants juifs allemands ont pu voyager sur ce premier transport en bateau « Prague » via Hoek van Holland vers l’Angleterre.
Le Times parle des enfants le lendemain de leur arrivée:
« Environ la moitié d’entre eux viennent d’un orphelinat de Berlin qui a été incendié, les autres viennent de la région de Hambourg. La plupart des enfants n’ont été prévenus que 24 heures avant le départ et n’ont été autorisés à apporter qu’un Reichsmark et deux sacs. »
Les images ont été filmées par un cameraman de Time. L’USHMMM a compilé davantage de documents sur les antécédents dans l’Encyclopédie de l’Holocauste. Il montre l’arrivée du bateau et le transport des enfants à la maison de vacances Docvercourt. Les enfants ont été accueillis par des éducateurs et affectés à leurs familles d’accueil avec une grande participation de la population britannique et des médias.
Le document ci-dessous annonce le premier transport le 2 décembre. Docteur Max Plaut est mentionné comme l’un des compagnons du transport. Plaut était directeur général de l’Association de la communauté juive de Hambourg. Son travail a permis à des milliers de Juifs de quitter l’Allemagne d’une manière secourable. Lui-même a survécu à l’ère nazie et a pu partir pour la Palestine pendant la guerre.
D’autres documents ont été publiés par les British National Archives. Pendant les 9 mois que dura le programme jusqu’au début de la guerre en 1939, 10.000 enfants juifs furent autorisés à entrer en Grande-Bretagne. L’un des transports a également sauvé les enfants de l’école Leonore Goldschmidt à Berlin.
Un compte rendu complet de l’histoire du transport d’enfants se trouve dans le numéro 2, 2010 du Budrich Journal.
Nous avons numerisé les images en HD et pouvons les utiliser sous licence pour la télévision et d’autres médias.
Article: Stephan Bleek